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Histoire et patrimoine

L’histoire de Laurier-Station est étroitement liée à la construction du tronçon de chemin de fer de l’Intercolonial Railway qui a permis de relier Montréal à Halifax.

Inaugurée le 1er mars 1898, cette voie ferrée traverse Lotbinière en son centre, croisant l’axe routier nord-sud reliant Sainte-Croix à Sainte-Agathe-de-Lotbinière. Le tracé de la voie ferrée est à l'origine de la naissance de Laurier-Station qui occupe depuis un rôle d’importance dans le développement économique de la région, et ce tracé, on le doit à Thomas Caron.

Cet emplacement stratégique justifie la construction d’une gare qui sera dénommée « Laurier », en l’honneur de Sir Wilfrid Laurier (1841-1919) qui fut premier ministre du Canada de 1896 à 1911. Ce dernier arrêta à la gare lors d’une de ses campagnes électorales. Le premier édifice de la gare de Laurier-Station, en opération de 1899 à 1918, est celui qu'on voit sur cette photo.  

La gare d’origine fut détruite lors d’un déraillement en juillet 1918. Elle a cependant été reconstruite et est toujours présente dans le paysage de Laurier-Station.

Laurier-Station vit encore aujourd'hui au rythme du passage des trains. On y trouve la seule gare ferroviaire encore en fonction sur le territoire. Construite au tournant du 20e siècle, elle est implantée avant-même la création de la cadette des municipalités de la MRC de Lotbinière.

Fondée le 16 décembre 1950

L'histoire de la Municipalité

Autrefois partie intégrante du territoire de Saint-Flavien Paroisse, c’est le 16 décembre 1950 qu’est constituée officiellement la municipalité de Laurier-Station. 

Rue St-Joseph, vue en direction sud.

Rue de la Station et Hotel commercial de la Track

L’implantation d’une gare de chemin de fer à la fin des années 1880 dans le secteur nord de la Paroisse de Saint-Flavien, créée pour faciliter l’exploitation du bois, sonne le début d’un développement rapide pour ce secteur. La municipalité doit d’ailleurs son nom à cette station du Canadien National implantée à la fin du 19e siècle et nommée à la mémoire du premier Canadien français à devenir premier ministre du Canada (1896-1911), Sir Wilfrid Laurier.

Moulin à scie d'Alexandre Daigle

Puis, entre les années 1920 et 1930, l’industrie du meuble s’implante petit à petit, suivie de près par l’ouverture des premiers commerces et services. L’arrivée de l’autoroute Transcanadienne donne une nouvelle poussée à Laurier-Station en permettant à de nouveaux commerces, industries et services gouvernementaux de s’installer non loin des grands centres tout en ayant une position centrale dans la MRC de Lotbinière. Le petit village devient alors un carrefour régional.

1980 Industries AP

À la fin des années 40, on célébrait à l’école de Laurier-Station, la messe dominicale pour les 584 résidants de l’endroit. De là est né le projet de la construction d’une chapelle qui vit sa première messe célébrée le 28 janvier 1951. 

La municipalité de Laurier-Station était née.

Construite en 1950

La Chapelle

À la fin des années 40, on célébrait à l’école de Laurier-Station, la messe dominicale pour les 584 résidents de l’endroit. De là est né le projet de la construction d’une chapelle. La première assemblée des procureurs de la mission eut lieu le 4 décembre 1950. Étaient présents, l’abbé Jean-Paul Lachance président, Philippe Biron, secrétaire, remplacé 7 jours plus tard par Henri Hamel, Alcide Mercier, Alphonse Bouchard et Joseph Moffet. La construction débuta en septembre et la première messe fut célébrée le 28 janvier 1951 par l’abbé Jean-Paul Lachance.

Petit retour dans l’histoire…

  • Érection et bénédiction du chemin de croix : 3 mai 1951
  • Bénédiction de la cloche : 17 juin 1951. La cloche porte le nom d’Aemilius en l’honneur du curé du temps.
  • Bénédiction de la chapelle : 29 juillet 1951 « Que Dieu bénisse ceux qui lui ont élevé cette demeure et les comble de ses joies les meilleures. » Ces paroles furent prononcées par Mgr Charles Omer Garant lors la cérémonie.
  • Le coût total de la construction s’éleva à 37 625 $.
  • Revenus pour l’année 1951:
    Places de bancs : 2 415,05 $
    Quête du dimanche : 1 832,86 $
    Grand-messes : 54,63 $
    Lampions et cierges : 396,20 $
  • La quête et les places de bancs, à la messe du dimanche, étaient la responsabilité de Wellie Bédard, Joseph Daigle, Gérasime Garneau et Oscar Lemay.
Que de souvenirs!

La gare de Laurier

Il est certain que la construction du chemin de fer et de la gare a contribué à l'essor de Laurier-Station. 

On n’a qu’à penser à Mme Théophile Daigle venue s’installer à proximité de la gare avec ses fils Alexandre et Daniel pour y opérer le magasin général et le moulin à scie. Le train était alors le moyen de transport le plus utilisé, autant pour les marchandises que pour les passagers qui venaient de toutes les paroisses avoisinantes. 

Moulin à scie d'Alexandre Daigle

On allait à Québec, c’est à bord du Deschaillons qu’on montait. Il partait de Laurier tous les matins à 7 h pour être de retour aux environs de 19 h 30 le soir. Si l’on voulait plutôt se rendre à Montréal, c’est à bord de L’Express qu’il fallait s’embarquer. Celui-ci arrêtait tous les jours à Laurier-Station pour y prendre des marchandises ou des voyageurs. De là est née l’expression « envoyer ça par express ». 

Pas besoin de vous dire qu’il y avait toujours du monde à la gare. Les postillons venaient y cueillir leur malle, les commerçants s’y rendaient pour envoyer ou recevoir leurs commandes alors que d’autres y allaient simplement conduire un proche au train et le voir partir. Après la réception, plusieurs accompagnaient les jeunes tourtereaux partant pour le traditionnel voyage de noces. 

Première gare 1899 -1918

À l’arrivée des beaux jours, on se rendait à la gare pour jaser en guettant l’arrivée des belles cousines qui venaient en promenade à la campagne ou le retour des gars de chantier après un long hiver. Même s’il n’y avait pas de bar dans les trains, on raconte que plusieurs manquaient souvent la dernière marche à leur descente. 

Plusieurs personnalités importantes sont aussi descendues à la gare de Laurier. On se souvient de certains premiers ministres en campagne électorale et du Seigneur Edmond Joly de Lotbinière qui y débarquait accompagné de ses fils. Ceux-ci faisaient alors le délice des jeunes demoiselles du temps. Les mères voyaient toujours d’un bon œil que leurs filles soient courtisées par un jeune homme venu travailler à la gare de Laurier. D’ailleurs plusieurs d’entre eux se sont établis chez nous après avoir épousé une fille du village. 

La gare a aussi été témoin d’événements plus tristes. Nombreuses sont celles qui ont versé des larmes en voyant partir leur amoureux qui allait travailler en ville ou dans des camps de bûcherons. D’autres moments pénibles sont vécus lors de l’arrivée d’un cercueil renfermant la dépouille d’un proche décédé tragiquement au loin. 

Si la gare pouvait parler, que de souvenirs elle pourrait nous raconter. Toute l’histoire de Laurier est intimement liée aux trains. Nous leur devons la naissance et la prospérité de notre village. 

Thomas Caron change le cours de l'histoire...

Le Croche à Caron

Thomas Caron, ce nom vous dit quelque chose?  

L’histoire veut que la Fabrique ait adopté une résolution le 10 février 1895 l’autorisant à vendre les terrains nécessaires à la construction du chemin de fer. On dit même que tout le matériel était acheté et rendu sur place lorsque Thomas Caron, un cultivateur, très astucieux, fit venir chez lui le surintendant du Drummond County Railway et lui fit miroiter les avantages de passer la ligne de chemin de fer un peu plus au nord. Il voyait poindre un développement économique important avec le passage du chemin de fer.

Comme leurs terres étaient moins rentables, les colons de Laurier consentirent à les vendre à des prix inférieurs à ceux demandés par les fermiers de St-Flavien profitant ainsi de la manne qui passait. 

C’est comme ça que le chemin de fer fit un grand détour le « Croche à Caron » et passa par cette portion de St-Flavien qu’on appela alors La Station et qui devint, le 1er janvier 1951, Laurier-Station en l’honneur du premier Premier Ministre du Canada de langue française, sir Wilfrid Laurier.

Laurier-Station de nos jours

Une ville à la campagne

Petite ville à la campagne, Laurier-Station se situe aujourd’hui au croisement du chemin de fer, de la route 271 et de l’autoroute 20, dans le vaste territoire agricole de la MRC de Lotbinière qui s’étend depuis les plaines du Saint-Laurent jusqu’aux contreforts appalachiens. 

Profondément marqué par la rencontre entre la « ville » et la campagne, Laurier-Station démontre bien les modifications de l’économie qu’a subies la MRC au cours des trente dernières années. En effet, son territoire urbain, d’une superficie d’environ 12 km, comprend une forte proportion d’industries, de commerces et de services qui participent au rôle polarisant de la municipalité.

Cependant, depuis 2006, son territoire se transforme afin d’accueillir de plus en plus l’urbanisation résultante de la pression démographique que subit Lotbinière depuis peu. Cette situation s’explique en grande partie par son positionnement stratégique le long de l’autoroute 20, qui relie la municipalité aux grands centres, dont Québec et Lévis, et permet, autant aux commerces, aux industries, aux services et à sa renommée, de rayonner au-delà de la MRC.

De plus, depuis quelques années, le développement résidentiel s’est accéléré et permet donc la localisation de divers nouveaux quartiers. Ainsi, Laurier-Station a, au courant des dernières années, atteint une densité d’occupation du sol semblable à celle de Québec.

Les faits marquants

Au début des années 1900 : construction de l'Hôtel Commercial pour accueillir les voyageurs. Cet hôtel existe toujours, mais sous le nom de l'Hôtel de la Track.

1906 : construction d'un moulin à scie par Théophile Daigle près du chemin de fer afin de profiter de ce moyen de transport pour le bois.

1922 : P.-A. Beaudoin commença à vendre des biscuits, de la mélasse et de la farine. En 1939 suivit la fondation des Petits Profits par J.-M. Petit et P.-A. Beaudoin.

1936 : grave incendie au nord du chemin de fer. Sept résidences furent incendiées ainsi qu'une manufacture de vêtements.

1945 : construction de la première usine de meubles par Alcide et Gabriel Mercier sous le nom de Meubles Laurier. Une seconde fut construite en 1950 par Arthur Houde sous le nom de Laurier Nouveautés de luxe.

1950 :  Gabriel Mercier commença à fabriquer des miroirs dans un ancien garage, fondant ainsi Miroirs Laurier.

1951 : la première messe fut célébrée le 28 janvier par l'abbé Jean-Paul Lachance dans la toute nouvelle chapelle. Celle-ci fut bénie le 29 juillet par Mgr Charles-Omer Garant.

Les années 60 : la construction de l'autoroute Transcanadienne, au début de cette décennie, maintenant l'autoroute Jean-Lesage.

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